Nutriments

Même si les maladies liées à une carence sont très rares, du fait de la captivité, des mutations (toutes les couleurs de canaris) et de leur alimentation riche et peu variée, les oiseaux se trouvent inévitablement en situation de déficience vis à vis de certaines vitamines, acides aminés, sels minéraux et oligo éléments.

Ces déficiences non apparentes (contrairement aux carences) nous échappent et pénalisent les oiseaux qui, même s’ils les vivent bien, n’auront de ce fait pas les mêmes performances de beauté, de reproduction et de résistance aux maladies.

D’autre part, la vie en captivité, le manque parfois de lumière naturelle ou d’aération, des températures et l’humidité ambiante aléatoires, affaiblissent leurs défenses immunitaires naturelles. Celles-ci étant déjà diminuées par la fragilité liée au simple fait de leur mutation et de leurs rations alimentaires déséquilibrées, souvent trop riches ou manquant de ferments lactiques.

Leur vie en groupes « concentrés » les expose d’autant plus à des risques épidémiques et à des transmissions facilitées de parasites internes ou externes. Si l’on considère enfin la difficulté de maintenir dans l’élevage un niveau d’hygiène acceptable sanitairement, on comprend mieux l’importance de leur offrir la possibilité d’optimiser leur santé pour que, dans ces conditions de vie difficiles, ils soient capables d’être beaux et bons parents plutôt que de simplement survivre dans un état de forme bien inférieur à leur potentiel réel.

Un individu déjà très bon qui vit dans des conditions moyennes et en état de déficience vis à vis de certains nutriments essentiels, peut être encore meilleur si on lui offre un espace vital amélioré notamment sanitairement et si on lui apporte les compléments alimentaires adéquats, ce qui peut évidement faire toute la différence en concours et pour la reproduction. Les vitamines ne provoquent de phénomènes toxiques que si l’on prolonge les cures sur plusieurs semaines à des doses au minimum 10 fois supérieures aux apports quotidiens conseillés. Il est donc possible de rester plus d’un mois aux posologies maximums que nous préconisons.

Vue classique
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